Face aux vents redoutables de la crise sanitaire, qui laissent place désormais à ceux du choc économique, les PME et ETI françaises plient mais ne rompent pas. A qui doit-on cette prouesse ? A l’Etat d’abord, qui a sur mettre en oeuvre des mesures drastiques comme le chômage partiel et des crédits garantis, deux dispositifs montrant assez vite leur efficacité. Aux entrepreneurs ensuite, animés d’une seule volonté : que leur business résiste, quoiqu’il en coûte. Aux salariés bien sûr, fidèles à leurs entreprises. A une dernière espèce enfin, discrète, dont la patience et l’accompagnement sont inscrits dans le patrimoine génétique : l’actionnaire minoritaire. Celui de profession, ces derniers mois, de mission.